Le musée d'Israël à Jérusalem

Main du Grand Guerrier dit de Montauban 1898/1900 Antoine Bourdelle - Jardin Billy Rose - Musée d’Israël

Le musée d’Israël est situé sur la colline de Guivat Ram, à proximité de la Knesset.  
Guivat Ram est un quartier du centre de Jérusalem. Il domine la vallée de la Croix 

Inversion - Sculpture de Roxy Plaine 2008 - Jardin Billy Rose - Musée d’Israël - Jérusalem

Le musée d'Israël a été créé en 1965 à l'initiative du maire de Jérusalem Teddy Kollek. 
Il est un des dix grands musées encyclopédiques du monde.
Les collections couvrent tous les champs de l'histoire de l'art, de la préhistoire et l'Antiquité à nos jours et s'intéressent à tous les continents.

L'homme à cheval, bronze de Fernando Botero 1992 - Jardin Billy Rose - Musée d'Israël

Le musée d'Israël conserve quelque 500 000 œuvres, parmi lesquelles de nombreux chefs-d'oeuvre. L'Art occidental y est bien représenté avec notamment Monet (Étang avec nénuphars), Van Gogh (Moissons en Provence; Épis de blé vert), Gauguin (Paysage avec Chien), Duchamp (la totalité des ready-mades) et bien d'autres artistes importants. 

Vincent Van Gogh – Epis de blé vert, juin 1888, Musée d'Israël - Jérusalem

Le budget du musée est presque entièrement fondé sur des donations de particuliers.
James Snyder, actuel directeur, ancien responsable du MoMA de New York, est un habitué du fund raising. Dans un article du Monde du 30 juillet 2010, il décrit les sources de financement de son établissement en ces termes :  "A l'origine de ce musée, il y a la générosité de vingt et une familles. Et la totalité ou presque de nos collections (500 000 pièces environ) provient de dons. " (Sources)

Hans Bellmer - La demie poupée 1971 - Musée d'Israël - Jérusalem

Le jardin de sculptures Billy Rose, l'immense maquette de Jérusalem à l’époque du Second Temple, les salles dédiées aux œuvres dada et surréalistes, le sanctuaire du Livre abritant les rouleaux de la mer morte, l'aile du musée dédiée aux collections "beaux-arts" et en particulier le département des Amériques, toutes ces découvertes, toutes ces rencontres, ont été ponctuées de grands moments d'émotion esthétique. La beauté du musée d'Israël a maintenu au beau fixe ma bonne humeur, bonne humeur chaque jour renouvelée au cours d'un inoubliable séjour à Jérusalem. La faible fréquentation en ce matin de février ensoleillé, un jour de semaine, a très probablement contribué à la réussite de cette belle matinée culturelle.

Le Florilège Rothschild

Le Florilège Rothschild, conservé au Musée d’Israël à Jérusalem, est un des plus beaux manuscrits hébraïques enluminés. Il est inscrit au Registre International de la Mémoire du monde de l'UNESCO depuis 2013.

Détail de la maquette de Jérusalem à l’époque du Second Temple - Musée d'Israël - Jérusalem

S’étendant sur une superficie de quelque 400 mètres carrés,  cette maquette à l'air libre restitue l’ancienne ville de Jérusalem telle qu’elle était à la veille de l’an 66 de l’ère chrétienne, année où éclata la Grande Révolte contre les Romains qui se solda par la destruction de la ville et du Temple. En savoir plus ici

Brûle-encens sous la forme d'un homme-jaguar - Département des Amériques - Musée d'Israël - Jérusalem

Musée d'art islamique - Costumes palestiniens traditionnels de 1918 à 1948

L'art de la broderie palestinienne - Costumes traditionnels palestiniens

Ouvert  au public depuis 1974, le Musée d'Art Islamique L.A. MAYER de Jérusalem possède 
une belle collection d'objets d'art islamique et d'horlogerie ancienne. 

Arrivé à 14h30, c'est à dire 30 minutes avant la fermeture (voir horaires du musée en bas de page), j'ai suivi le conseil du jeune homme à l'accueil en me focalisant sur la très belle exposition temporaire de costumes féminins traditionnels palestiniens. 

Robe palestinienne brodée de motifs transmis de mère en fille

Les coiffes et les robes exposées au musée d'Art Islamique appartiennent à la collection Manuel Kleidman. L'ensemble donne un bel aperçu de la tradition vestimentaire cérémonielle dans les principales zones habitées par la population arabe de Palestine entre 1918 en 1948.

Habit d'apparat, broderie traditionnelle de Palestine

L'art de la broderie accompagne la femme palestinienne depuis sa prime jeunesse. 

Coiffe traditionnelle - Palestine

Le musée d'art islamique se trouve rue du Palmah au cœur du quartier résidentiel de Rehavia, à quelques pas du théâtre de Jérusalem et à proximité de la résidence du Président d’Israël. 

Site officiel du musée d'Art Islamique de Jerusalem

Horaires d'ouverture et de fermeture du musée d'Art Islamique de Jérusalem :

Le musée d''art islamique de Jérusalem est ouvert les dimanche, lundi, jeudi  de 10h00 à 15h00; le mardi de 10h00 à 19h00, le vendredi de 10h00 à 14h00, le samedi et les jours fériés de 10h00 à 14h00

Street Art dans les rues de Jérusalem - La parole aux images

Saint-Georges terrassant le dragon  - Vieille ville de Jérusalem

Street Art - Jerusalem - Nouvelle ville

Street Art à Jerusalem

Art Urbain - Nouvelle ville de Jerusalem

Street Art - Jerusalem - Constantly Movement

Les remparts et les portes de Jerusalem

Marche des remparts -  Jérusalem - Entre la Porte de Jaffa et la Porte de Sion

La vieille ville fortifiée de Jérusalem est un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Ci-dessus une vue prise depuis la promenade des remparts appelée aussi marche des remparts. Au centre et à droite l'Abbaye de la Dormition avec son clocher indépendant.

Un peu plus de 4 kilomètres de remparts entourent la vieille ville de Jérusalem. La plupart des murailles visibles aujourd'hui ont été construites entre 1535 et 1538, sous Soliman Ier le Magnifique, alors que les précédentes avaient été démantelés par le neveu de Saladin al-Moazzam, en 1219.

Tour de guet -  Remparts de Jérusalem aux alentours de la Porte de Sion

Les murs sont flanqués de 34 tours de guet et de dix portes (ou ensemble de portes).
La Porte dorée et l'ensemble nommé les Portes de Houldah sont aujourd'hui murés.

Vue extérieure des remparts de Jérusalem près de Porte des Maghrébins

Liste des portes de la vieille ville de Jérusalem

- Porte de Damas

- Porte dorée (murée)

- Porte d'Hérode

- Portes de Houldah (murée)

- Porte de Jaffa

- Porte des Lions 

- Porte des Maghrébins

- Nouvelle Porte

- Porte de Sion

- Porte des Tanneurs

Les murailles de la vieille ville de Jérusalem du côté de la Vallée de Kidron

Pour en savoir plus au sujet des remparts de la vieille ville de Jérusalem

La Basilique du Saint-Sépulcre

Le parvis de la Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem

Selon la tradition, vers l'an 33 Jésus de Nazareth est condamné à mort, crucifié sur la colline du Golgotha  et enterré dans une tombe creusée en dehors de l'enceinte fortifiée de Jérusalem dans un jardin voisin. Après trois jours, il ressuscite d'entre les morts. 

La Basilique du Saint-Sépulcre englobent les deux lieux les plus sacrés de la chrétienté :  le Golgotha, lieu de la crucifixion et la grotte où le corps du Christ fut déposé après sa mort, appelée Saint-Sépulcre ou Tombeau de Jésus.

Le destin extraordinaire du Saint-Sépulcre :

Devenu très tôt un lieu de dévotion pour les premiers chrétiens, puis recouvert et perdu sous les fondations d'un temple romain dédié aux trois grands dieux de Rome : Jupiter, Junon et Vénus, exhumé  et sanctuarisé sous les ors d'une Basilique  à l'initiative de l’empereur romain Constantin Ier (Basilique qui sera dévastée par les Perses en 614, puis entièrement rasée en l’an 1009 par le calife fatimide al-Hakim, reconstruite sous l'Empereur byzantin Constantin Monomaque et enfin agrandie à la fin du XIIe siècle par les Croisés), le Saint-Sépulcre a connu un destin extraordinaire. 

Son histoire, à la fois heureuse et terrible, a bientôt 2000 ans.

Lien vers un document pdf retraçant l'histoire mouvementée du Saint-Sépulcre ici
Lien vers différentes vues en 3D de la Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem ici

A l'entrée de la Basilique, les huit lampes suspendues au-dessus de la pierre de l'onction

La pierre de l'onction (ou pierre de l'embaumement) est  la pierre sur laquelle le corps du Christ fut lavé et enveloppé dans le Saint-Suaire avant la Mise au tombeau. Elle est éclairée par huit lampes suspendues qui brûlent continuellement. Quatre appartiennent aux orthodoxes, deux aux arméniens, une aux catholiques et une aux coptes.

Descente vers la Chapelle Saint-Hélène

Construite par les Croisés, la Chapelle Sainte-Hélène occupe la partie inférieure de la Basilique. Elle est réservée aux offices de la communauté arménienne à laquelle elle appartient depuis le XIIe siècle. Selon la tradition chrétienne, c'est Sainte-Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier, qui aurait découvert la Croix de Jésus ainsi que celles des deux larrons, lors d’un pèlerinage en Palestine entrepris en 326. Chez les catholiques, Hélène est la sainte patronne des teinturiers, des marchands de clous et d'aiguilles. Elle est la sainte patronne des archéologues chez les Grecs orthodoxes.

L'autel de la chapelle des Jacobites / Syriens - Saint-Sépulcre - Jérusalem

Ci-dessus l'autel  de la chapelle des Jacobites/Syriens endommagé lors de l'incendie de 1808.  C’est dans cette chapelle que les Orthodoxes syriaques célèbrent leur liturgie chaque dimanche. Elle se situe derrière la Rotonde. Elle correspond probablement à l'emplacement du tombeau de Joseph d'Arimathie. C'est lui qui descendit de la croix le corps de Jésus, "l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été", selon l’Évangile de Luc. Selon une tradition plus tardive Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ dans un vase, le Saint Calice, nommé "le Saint Graal" dans le cycle arthurien. 

Insolite : 

Le calvaire des Récollets de Romans-sur-Isère (Drôme - France) est une fidèle réplique des quatorze stations du chemin de Croix et du Saint-Sépulcre.

La chapelle de l'Ange

Salaam, Shalom, Paix à vous

La Paix viendra - Paix à vous !

Je voudrais dire des choses, peut-être même oser des leçons, mais qui suis-je pour parler d'un sujet aussi incroyablement complexe et sensible : la paix en Israël, la paix à Jérusalem, quand je ne suis parfois pas capable de faire la paix avec mes proches...

Alors je pose des mots avec prudence. Car avant toute chose, il faut être prudent, veiller avec une extrême vigilance à ne blesser personne, savoir que je marche dans un champ miné, 
faire preuve de tact et de propos équilibrés, souhaiter seulement que la Paix enfin renaisse.

Salaam en arabe et Shalom en hébreu signifient paix. Ils dérivent de la même racine.
Ils sont tous les deux au cœur des formules courantes de salutation.  
Que la paix soit avec toi. Paix à vous !

Ici l'image est un symbole. Elle dit ce qui est tangible en ce début 2016.  Elle dit la séparation sans Salaam ni Shalom. Elle dit la déchirure.

Il est à noter que le mot symbole est issu du grec ancien sumbolon qui dérive du verbe sumbalein signifiant mettre ensemble, joindre, comparer, échanger, se rencontrer,
expliquer. Le symbole rassemble les deux parties d’un tout coupé en deux.

Je n'ai guère vu de symboles de paix et de réconciliation à Jérusalem. 
Quelle tristesse quand les hommes se haïssent. Quelle tristesse.

« À cause de Sion je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem je ne me tiendrai pas en repos, 
jusqu'à ce que sa justice jaillisse comme une clarté et son salut comme une torche allumée » (Is 62,1). 

C'est certain, c'est obligé, un jour les juifs, les chrétiens et les musulmans pourront échanger entre eux à Jérusalem le salut de paix  :  Salaam, Shalom, Paix à vous !

Le Mur des Lamentations

Le mur des Lamentations en bas à droite (ou mur occidental) et le Dôme du Rocher couvert d'une coupole dorée

Le Mur des Lamentations (à droite sur la photographie), appelé aussi Mur occidental ou HaKotel ou El-Bourak est situé dans le quartier juif  de la vieille ville de Jérusalem. 
Il daterait du 1er siècle av. J.-C. c'est à dire de la fin de l'époque du Second Temple, dit temple d'Hérode.

Chants, danses et réjouissances à l'occasion du Shabbat devant Le mur des Lamentations

Le mur occidental s'étend sur près de 500 mètres . Seule une petite partie est visible.
L'essentiel est soit masqué par les maisons du quartier soit enseveli.

La portion visible sur les photos comprend vingt-quatre rangées constituées d'imposants blocs de pierre. Le mur atteint à cet endroit une hauteur de 18 mètres, dont 6 au-dessus du niveau de l'esplanade du Temple. Certaines pierres atteignent 12 mètres de long sur 1 mètre de hauteur et pèsent plus de 100 tonnes. 

Le Kotel sous la pluie - Recueillement devant le mur occidental du côté réservé aux femmes

Petits et grands, juifs et non juifs tout le monde est autorisé à s'approcher de mur à partir du moment où la tête est couverte

Au Moyen Age, il fut appelé Mur des Lamentations car on y voyait des Juifs pleurer la destruction du Temple. Une légende veut que le 9 du mois de Av ( mois d'août), date anniversaire de la destruction du Temple, la rosée qui glisse le long des pierres soit les larmes versées par le Mur lui-même.

Un homme prie devant le mur à Jérusalem

Un homme peut en cacher un autre - Mur des Lamentations - Jérusalem

Mur occidental - Jérusalem

Le mur de séparation

Le mur de séparation - Jérusalem Est

Long de 730 km, le parcours suivi par la "barrière" qui sépare les palestiniens et les israéliens est complexe. La clôture consiste soit en un système de protection dit multi-couches de 50 m de large, soit en un mur en béton - notamment au niveau de l'agglomération de Jérusalem - qui s'élève à une hauteur de 8 mètres. Ce mur, visible sur les deux photos, serpente entre les quartiers arabes de Jérusalem, et au niveau de la limite entre les agglomérations de Jérusalem et de Bethléem. 

Le mur de séparation - quartiers arabes - Jérusalem Est

Jérusalem au cœur de la nature

L'Abbaye de la Dormition avec son clocher indépendant - Jérusalem

Jérusalem, février 2016. Premiers pas sur la Terre Sainte. Après le déluge, le soleil se faufile à travers les nuages épais. Bientôt le Grand Beau. Premières impressions : l’Abbaye de la Dormition, sur le mont Sion. Elle a été construite à l'initiative de l'empereur allemand Guillaume II,  inaugurée en 1910.  C'est à l'emplacement de la crypte de L'église de la Dormition que Marie serait morte. Quelqu'un m'a invité à m'intéresser aux femmes merveilleuses de l'histoire. Qui est-ce ? Est-ce David, un artiste calligraphe rencontré dans son atelier au pied du quartier Yemin Moshe  ?  Qui m'a parlé si gentiment des femmes ?
Un homme je me souviens.

Je vous salue Marie.

Un arbre dans la ville -  Quartier Yemin Moshe

Negev - Magdalena Abakanowicz - Jardin d'Art  Billy Rose - Musée d'Israël - Jérusalem

Ci-dessus une installation intitulée Negev de l'artiste polonaise Magdalena Abakanowicz dans le jardin d'Art Billy Rose du musée d'Israël.
Negev se compose de sept roues monumentales de dix tonnes chacune, de 280 cm de diamètre et de 60 cm d'épaisseur. Selon la critique Barbara Rose, l'artiste en creusant au centre de certaines roues, un trou, un nombril, aurait voulu symboliser l'idée que Jerusalem est le centre du monde. 

Gentil coqu'licot, Mesdames, Gentil coqu'licot nouveau...

Vallée de la Croix - Jérusalem

La vallée de la Croix est appelée ainsi car elle aurait vu naître l’arbre dont le bois fût utilisé pour faire la croix  sur laquelle le Christ a été crucifié.

La vallée du Cédron ou Kidron

Le Cédron ou Kidron est une vallée qui se situe en Israël entre la vieille ville fortifiée de Jérusalem et le mont des Oliviers. Ce lieu est souvent évoqué dans la Bible.

Depuis des siècles, la vallée du Cédron est un lieu de sépultures. Durant la période hellénistique, au Ier siècle, furent érigés de magnifiques monuments funéraires, encore visibles aujourd'hui. Depuis le Moyen Âge, la tradition religieuse attribue trois de ces tombeaux à des personnages importants de l'histoire : Absalom, fils maudit du roi David ; Jacques, frère de Jésus et premier évêque de Jérusalem, et Zacharie, père de Jean-Baptiste.

Choucas des Tours posé sur une rambarde - Remparts de la vieille ville de Jérusalem

Le Choucas des tours  aussi appelé Corbeau choucas ou Corneille des clochers est une espèce d'oiseaux eurasiatiques de la famille des corvidés.

Mon bien-aimé est frais et vermeil,
il se reconnaît entre dix mille.
Sa tête est d'or, et d'un or pur ;
ses boucles sont des palmes,
noires comme le corbeau.
Ses yeux sont des colombes,
au bord des cours d'eau se baignant dans le lait,
posées au bord d'une vasque.
Ses joues sont comme des parterres d'aromates,
des massifs parfumés.
Ses lèvres sont des lis ;
elles distillent la myrrhe vierge.
Ses mains sont des globes d'or,
garnis de pierres de Tarsis.

Extrait de 
Le Cantique des Cantiques

Les Éditions du Cerf 1997

La Knesset

Knesset, Kiryat Ben-Gurion, Jerusalem 91950, Israël

La Knesset est le parlement de l'État d'Israël siégant à Jérusalem.

Comme de nombreux pays tels que la Turquie, l'Islande, la Grèce, la Serbie, la Suède...etc.,
Israël possède un système parlementaire monocaméral. 

La Knesset composée de 120 députés élus pour un mandat de 4 ans, détient le pouvoir législatif, ainsi qu'un pouvoir de contrôle sur le pouvoir exécutif.

Le siège du Président de La Knesset et les armoiries représentant une menorah

Les armoiries d'Israël représentent une menorah, symbole juif depuis plus de 3000 ans. 
La menorah représentée ici est la même que celle gravée sur l'Arc de Titus et est entourée de deux rameaux d'olivier qui symbolisent la Terre d'Israël, ainsi que la paix. 

Les 12 drapeaux d'Israël, probablement en souvenir des 12 tribus, sur le parvis de la Knesset à Jérusalemn

Il y a 120 députés à la Knesset, élus pour quatre ans. 
Les formations politiques y sont représentées dès qu'elles obtiennent 
au minimum 3,25% de voix. Ainsi, presque tous les partis sont représentés. 

Il faut noter qu'aucun parti n'a jamais obtenu seul la majorité des sièges, d'où la nécessité de former des coalitions. Remarquons aussi qu'un quart de la Knesset est composé de femmes en ce début 2016.

Un peu d'histoire : 

Si la Knesset compte 120 députés c'est en souvenir des 120 sages de la  Knesset Haguedolah 
qui selon la tradition juive rabbinique était une assemblée de Sages créée à l'époque d'Esdras ; elle aurait assuré la direction spirituelle du peuple juif au retour d'exil de 410 à 310 avant JC.

Pour en savoir plus :

Le site officiel de la Knesset en anglais

La Knesset sur Wikipedia

L'Ethiopie sur le toit du Saint-Sépulcre

 Entre Afrique et Orient un chat sur le toit du Saint-Sépulcre - Monastère Deir es-Sultan

Il pleut sur le village éthiopien bâti sur le toit d'une Eglise.

Le Saint-Sépulcre est sous nos pieds.

Un chat fauve bondit sur le rebord de la fontaine. 

Atmosphère d'un autre âge, irréel.

Les murs peints à la chaux respirent la pierre calcaire des grottes du Vercors. 

Sur les façades, mousses et lichens, algues, barbules ou champignons que sais-je, toute une foison de vie mêlée glisse, rampe et se dilue. Ode aux couleurs du drapeau d'Ethiopie.

Les murs vivants du village éthiopien -  Monastère Deir es-Sultan

Sur les murs pastels, dans le ciel hydrophile, sur les dalles  anciennes,
les portes fraîchement peintes : rouge, jaune, vert, bleu de gris 
L'humidité du jour transcende la lumière. 
Partout où se pose le regard, vibre la beauté. 

Les portes vertes  - Monastère Deir es-Sultan

Nous sommes sur le parvis de Deir es-Sultan à Jérusalem, un monastère appartenant à l'Église éthiopienne orthodoxe, installé sur le toit du Saint-Sépulcre au dessus de la chapelle Sainte-Hélène. 

Boutique de souvenirs fermée pour cause de prière -  Monastère Deir es-Sultan

Je resterais ici des heures.
Émerveillé.

La valse des chaises. En haut à gauche une chaise haut perchée pour sonner acrobatiquement  les cloches 

L'entrée du village éthiopien barricadée par une croix - Monastère Deir es-Sultan

Pour accéder au village éthiopien, il faut traverser l'espace exigu d'une petite chapelle dont l'entrée discrète se trouve sur le parvis du Saint-Sépulcre.

Chapelle située entre le Saint Sépulcre et le monastère Deir es-Sultan

L’Eglise éthiopienne orthodoxe a été reléguée à l’extérieur du Saint-Sépulcre au début du 
XVIe siècle. Plus vieille Eglise d'Afrique, elle fait partie des 14 Eglises chrétiennes en Terre Sainte. Dépositaire d'un christianisme original, monastique et populaire, ses origines remontent au début du IVe siècle. Saint Jérôme rapporte que dès la fin du IVe siècle des éthiopiens se rendent en pèlerinage à Jérusalem. La communauté monastique de l’Eglise éthiopienne orthodoxe est très probablement présente à Jérusalem depuis cette époque, dès la première moitié du premier millénaire. 

Orant couvert d'un châle noir dans la chapelle située entre le Saint Sépulcre et le monastère Deir es-Sultan

Au début du XVIe siècle, suite à une guerre du souverain d’Harar,  ville musulmane située à l'Est de l’Éthiopie qui faisait partie du Sultanat d'Adal,  contre le Négus Gelawdéwos d'Éthiopie, celui-ci dut abandonner sa communauté. Les Éthiopiens furent alors expulsés du Saint-Sépulcre et s'installèrent dans un premier temps,  dans deux petites chapelles extérieures partagées avec les Coptes, qui leur en fermèrent l'accès en 1890. 
Le sultan ottoman Abdülhamid II leur accorda alors le droit d’installer une grande 
tente sur le toit du Saint-Sépulcre pour célébrer leurs Pâques. 
Aujourd'hui sur le toit du Saint-Sépulcre vit une communauté dans un village éthiopien...

Pour en savoir plus 
Site officiel de l'Eglise éthiopienne orthodoxe